Je ne veux plus l'attente insidieuse
Des nuits froides où tu ne rentres pas,
où les heures sont des jours sans fin
Quand l'angoisse étreint mon corps glacé.
Car tu pars toujours dans ton monde,
Dont la porte reste fermée à mes coups répétés
Et quand tu reviens tes yeux sont ailleurs
Comme si ton coeur y avait laissé du sien,
Près d'une naïade aux cheveux déployés
Quand elle dévoile ses formes de charme,
Au pied de sa source d'eau marine.