Je marche dans les rues mouillées
Mes pas s'accordent au ballet
Des nuages chamailleurs,
Je porte mon coeur en pleurs
Il ressent la perfidie de la pluie
Qui emporte toutes les feuilles de la vie.
Sens-tu ô mon coeur délicat la fourberie
Qui t'approche et te sourit puis te fuis
Au matin même quand le ciel s'embrûme,
Pour rejoindre les horizons bleus
Des figures géométriques qui peuplent
Le ciel et ses images.