Bas les masques

Je ne veux plus jouer, la vie n'est pas un reflet.

Parfois quand le cirque s'arrête près du village,

Les enfants joyeux  courent derrière son sillage

Pendant que le clown triste ajuste sa beauté.

Dans quelques heures il sera Pierrot ou Arlequin

Dans cette vie où  plus une ride ne !e retient.

Les masques il les a tous essayés,  réparés.

Les amis de passage s'apprêtent à le quitter.

Déjà le funambule a tiré son humble révérence

Le.chapiteau a soufflé fort sans retenir son chagrin

Quand la groupe a suivi le cortège sur le chemin.

Ils étaient tous là, sans masques, habillés de circonstance.

A ce moment-là, quand son visage de cire s'est brisé,

Le clown face à la comédie de la vie s'est enfin  écrié :

Je ne veux plus jouer,  la vie n'est pas un reflet.