Le ciel pâle charrie l'air marin
Les martinets s'envolent au loin
Dans l'espérance d'un ciel nouveau,
Et une lourdeur retient la ville.
La femme a découvert son dos,
Au sortir du bain frais et apaisant.
Le voile de sa robe est tombé à terre,
Dans le soir naissant elle appelle
les compagnons de son âme, ses amis
Ils dansent et lui dessinent un dos nu
Dissimulé dans les creux de ses contours
Par la valse des demoiselles
Et le sourire des papillons.