Mon arbre, mon protecteur n'est plus
Il s'est enfoncé en terre à jamais
Pour revivre ses premières années.
Je regarde ses bras ballants, démunis
Vides de leur âme et de leur vie
Simples pantins sans aucune envie.
Et je me vois la nuit quand je rêve
Sur la balançoire des souvenirs
Dans l'ombre de son manque.