La femme de la mer n'est pas une sirène
Elle est celle qui a attendu pendant l'été
Puis après une année et encore aux aguets.
Jamais lassée Elle a brûlé son regard
Dans l'horizon changeant et trop salé
Elle y a mêlé ses pleurs sur ses joues.
Elle est restée et n'est plus rentrée
Et a abandonné au temps son corps
Tout entier pour n'en faire qu'un assemblage
De bois et de cordage, doux rappel du bateau
Qui a emmené à l'autre bout du monde
Son amour voleur d'âme et de joies.