C'est l'heure, où l'otarie se fait belle
pour le vent, l'océan et ses vagues.
Placée sur son rocher, elle attend
fière et orgueilleuse le regard des
cormorans qui passeront sans
jeter un regard. Pourtant, chaque
jour, fidèle à son poste, le buste
relevé vers le l'azur de cristal
elle sourit.
Postée non loin, je l'attends
dans le fracas des rochers
écumants, elle ne me verra pas,
elle se réchauffera au soleil
pâle et souvent absent, elle
étendra ses lourdes pattes
lustrées, soufflera d'un air
satisfait. Et je la rejoindrai
sans tarder.